une pause

                                Fallait-il vous voir encore, en ouvrant mes yeux ce matin?

Je voudrais un moment de vous, pour bien goutter à mes rêves,

Fallait-il trembler de ce corps, qui ne se mèle pas au tiens,

Je vais donc cesser, de songer à tes lèvres....

Ais-je donc le droit d'entendre les mélodies de Lizst?

Je voudrais vous fuir, mais tout y résiste,

j'harmonise mes mots, pour que vous les écoutiez,

car les votres sont doux, et savent me bercer....

                                                                                                              j'aime savoir votre haine, car elle m'aime de sa rage,

je plie sous le poids de ne rien voir de vous,

j'entre dans un monde trop fait de votre image,

Me plonge dans les carprices d'un univers fou...

Epousez mes douleurs fondez vous dans mes larmes,

car si vous prenez mon coeur, je prendrais toute votre âme,

vous connaissez les ardeurs, qui forment cette flamme,

alors face à mes pleurs, ma poésie est seule arme.

Je ne veux pas comprendre pourquoi tant de torpeurs,

Je ne désir pas savoir, depuis quand je vous hais,

Je me nois dans les mots, dans cette si rude douceur,

Et je tente en vain, cher Lord, de vous oublier.

Je vous dirais enfin, pour acherver ces vers,

qu'il faut savoir partir, pour s'éloigner de nous,

qu'il faut savoir mourir, qu'il faut avoir se taire,

et qu'ainsi seulement, j'oublierais tout de vous.