...

                                      Tu me manque petite fille, petite fleure d'infini...

Je ne sais pas vraiment ce qui me manque, sans doute ce sourir complice que nous avions, où cette façon bien à nous de nous toucher sasn contact de la chair sur la chair... Je m'en vais, j'irais danser  ailleurs, rire avec d'autres, tu as une existence, j'en ai une autre, et nous ne somme pas parvenues à les croiser....

                                                                     Oh, je sais que tu as bien des amis, mais j'avais l'impression que toi, tu savais, tu me savais...Qu'est ce donc que ceci? Des larmes...?

Me voilà à crystaliser ma peine, en douces perles de tristesse....Si tu voyais celà, tu pleurerais, je le sais...Comme dans le communion de nos douleurs....

                                                                   Et puis moi je me souviens, de ce grand sourir, éclairant que tu avais, et je devinais tes pensées avant que tu ne m'en fasse part, nous savions nous dire "je t'aime" sans prononcer aucune parole, c'est un Adieu je le craint bien, retiens l'amour que je te porte....

Celui que tu auras toujours, celui que je te laisse, dans mon départ, laissans derrière mes pas, les traces d'une amitié qui aurait pu (ou qui fut?) quelque chose de grand.

Comments

[lila]

j'ai écrit un truc de cinquante mille lignes et tout éffacé...

pourquoi ?

parce que je ne crois pas à un adieu
pour moi c'est un au revoir, tout simplement

parce que je pleure à te lire

parce que j'ai beaucoup trop de choses à t'écrire, et que je n'userai que du silence, comme nous le faisons si bien... nos regards suffiront...

ce n'est pas fini.
ou peut etre que si, mais il faut encore se rendre compte que tout n'a tenu qu'à nos dialogues visuels :)


merci

[Tsepesh]

Que de tristesse dans si peu de vers. Je n'oserais dire d'amertume car, je pense qu'il n'y en a pas. Au contraire , ce qui est triste c'est cette froide conscience de ce qui a été et qui ne sera plus. Comme si les meilleurs moments d'une seule vie survivaient dans tes seuls mots en une forme de résumée. Un résumé de vie, mais pas n'importe quelle vie , une vie qui dure un mois, un ans , au mieux deux ou trois. Pas de ces vies pour lesquelles on peut dire "toujours", juste de celle qui, lorsqu'elles commencent, contiennent dans leurs balbutiement les soupirs d'agonie de leur fin. Comment comprendre sinon de l'avoir vécu qu'il faut s'attacher au meilleur et ne jamais retenir le pire. Comme disais l'autre: on oublie les gens qui nous ont fait souffrir mais pas les larmes que l'on a versé pour eux. En faite on pourrait ajouter , sans se tromper je pense, que l'on retient aussi les meilleurs moments pour oublier les pires meme si ce sont ceux-là qui au final auront eut la plus grande importance dans nos vies.

En tout cas , bravo et merci

Tsep